(Journal de Montréal) — Les quelque 800 000 Québécois qui souffrent d’allergies saisonnières causées par l’herbe à poux pourraient bientôt compter sur des satellites qui se tiennent à des milliers de kilomètres au-dessus de leurs têtes pour venir à bout des éternuements et des yeux qui piquent
C’est à tout le moins la volonté d’une équipe de chercheurs de l’Institut national de recherche scientifique (INRS) qui espère que la télédétection par des satellites installés dans l’espace servira bientôt à enrayer l’herbe à poux.
« En gros, nous utilisons les images satellites prises à différents moments pour prédire l’évolution de la présence d’herbe à poux et agir directement à la source. Nous sommes convaincus de l’impact très fort que peut avoir notre travail », explique Roland Ngom, chercheur associé à qui l’INRS vient d’octroyer un nouveau contrat pour l’amélioration des algorithmes en place.
Débuté il y a 6 ans, le projet de recherche a démontré des résultats encourageants lors des premiers tests tenus en 2013. Sur cinq grandes zones cartographiées dans la province, le pourcentage d’efficacité atteint variait entre 60% et 90%.
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