(Louis Gagné/ Radio-Canada) — Des chercheurs de l’Université Laval croient avoir identifié les facteurs biologiques permettant d’expliquer pourquoi la dépression majeure affecte différemment les hommes et les femmes.
En étudiant les cerveaux de personnes atteintes de dépression au moment de leur décès, l’équipe dirigée par Caroline Ménard, professeure à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheuse au Centre de recherche CERVO, a remarqué que les altérations du cerveau provoquées par la dépression étaient situées dans des régions différentes en fonction du sexe.
Attribuables à une perte de la protéine claudine-5, ces altérations se manifestent par une réduction de l’étanchéité de la barrière hématoencéphalique, qui sépare le cerveau et la circulation sanguine périphérique. (…)