(Radio-Canada) — Des experts affirment que les risques d’attraper le nouveau coronavirus après un contact peu prolongé avec des objets contaminés sont plus faibles que ce qui a été estimé au début de la pandémie.
Plus les recherches avancent sur le nouveau coronavirus, plus les scientifiques en apprennent sur les moyens de transmission de la COVID-19.
Au début de la pandémie, il y a près de cinq mois, les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandaient de nettoyer les surfaces potentiellement contaminées et de désinfecter les produits achetés dans les épiceries, par exemple, pour éviter la propagation du virus. Cependant, de nouvelles données démontrent que la COVID-19 ne se transmet pas aussi facilement par le contact avec des objets contaminés [dits «fomites»] qu’initialement prévu.
Jeudi, l’OMS a indiqué dans une note publiée sur son site Web qu’il n’existe «pas de données spécifiques» sur des cas de COVID-19 survenus à la suite d’un contact avec une surface contaminée par des gouttelettes projetées par la toux, l’éternuement et la parole d’une personne infectée. (…)