(Alexis Gacon/ Radio-Canada) — En temps normal, Amélie Lauzon peut reconnaître un vin simplement en plongeant son nez dans son verre. Mais depuis le 5 octobre dernier, les sens de la sommelière ne répondent plus. Elle souffre d’anosmie, une perte de l’odorat, et d’agueusie, celle du goût.
Devant un verre de riesling du Québec, elle essaie. En faisant tourner son verre, elle fait danser le liquide pour que les arômes remontent. Rien n’y fait : Même si je bois une bonne bouteille, ça goûte l’eau. […] C’est stupide, le chocolat aussi, après sept mois, on oublie, je ne sais plus ce que c’est. (…)