(Agence France-Presse) — Quelque 5% des personnes atteintes de COVID-19 subissent une perturbation durable de leur odorat ou leur goût, estime une vaste étude publiée jeudi dans le British Medical Journal, alors que l’on ignore encore largement à quel point ce symptôme emblématique de la maladie peut perdurer.
«Une part conséquente des patients atteints de COVID-19 semblent développer une modification durable de leur sens du goût ou de l’odorat», concluent les auteurs de ce travail publié dans l’une des principales revues scientifiques.
Deux ans et demi après le début de la pandémie, la perte du goût et de l’odorat, ou leur perturbation, font désormais partie des symptômes connus comme les plus particuliers à la COVID.
Mais on manque largement de chiffres quant à leur fréquence et, surtout, quant au temps qu’ils mettent à se résorber et disparaître. (…)