Dans une série d’études publiées en fin de semaine dernière et expliquées dans un long article du quotidien américain publié dimanche 16 août, il apparaît ainsi que les anticorps des personnes contaminées, associés à leurs lymphocytes B et T, produirait une réponse immunitaire globale capable de reconnaître et de maintenir à distance le SARS-CoV-2 pendant au moins plusieurs mois, voire plusieurs années.
«Les choses fonctionnent exactement comme nous l’espérions», a d’ailleurs déclaré, visiblement soulagé, Deepta Bhattacharya, immunologiste à l’université d’Arizona et auteur de l’une des études qui doit cependant être encore analysée par ses pairs, autrement dit par des experts du domaine. «Tous les indices en faveur d’une réponse immunitaire totalement protectrice sont là», abonde également le docteur Marion Pepper, immunologiste à l’université de Washington et auteur d’une autre étude en cours d’analyse dans la prestigieuse revue scientifique Nature. (…)