(Santé Magazine) — Sigmund Freud, le pionnier de l’étude des rêves, a été le premier à avancer l’idée que notre subconscient exprime son contenu pendant le sommeil.
Or, plus d’un siècle après ses travaux, les scientifiques n’arrivent toujours pas à expliquer la fonction exacte des rêves. Mais la recherche avance. D’après une nouvelle étude britannique, les expériences stressantes de la journée peuvent se manifester dans nos rêves.
Ces travaux, publiés par la revue Motivation and Emotion, suggèrent que les pressions quotidiennes, ainsi que le sentiment de solitude et d’isolement, peuvent influencer notre sommeil. Les chercheurs de l’université de Cardiff, au Royaume-Uni, ont essayé de comprendre la frustration liée au besoin de se sentir compétents, au besoin d’autonomie, et au besoin des relations sociales.
Ils ont ainsi mené deux expériences distinctes. Dans la première, ils ont demandé à un groupe de 200 élèves de se souvenir d’un de leurs rêves récurrents. Les scientifiques ont ensuite comparé ces rêves à ce qui se passant dans la vie des volontaires à ce moment, et si leurs besoins étaient satisfaits.
Au cours d’une deuxième expérience, ils ont demandé à un groupe de 110 élèves de noter leurs rêves pendant trois nuits consécutives, et de rapporter tous les événements importants survenus la veille. Conclusion : la charge émotionnelle des rêves correspond souvent à des événements frustrants liés à ces trois besoins pris en compte par les auteurs de l’étude. (…)