(Agence France-Presse) — Des femmes traitées pour un cancer du sein hormonodépendant – dont la croissance est favorisée par les oestrogènes – présentent un risque de rechute jusqu’à 20 ans après le diagnostic, ont déterminé des chercheurs dont l’étude paraît mercredi dans la revue New England Journal of Medicine.
Ils ont analysé les données provenant de 88 essais cliniques auxquels ont participé près de 63 000 femmes atteintes d’un cancer mammaire oestrogène positif (ER), l’un des types les plus courants.
Ces patientes ont été traitées avec du tamoxifène qui bloque les récepteurs d’oestrogènes du cancer, une hormonothérapie standard pour réduire le risque de résurgence de la tumeur.
Elles ont suivi ce traitement pendant cinq ans après l’ablation chirurgicale de la tumeur et n’avaient plus aucune trace de cancer quand elles ont cessé la thérapie.
Mais cette étude montre un risque «constant» de récurrence de la tumeur au cours des quinze à vingt années après le diagnostic. (…)