(Jean-Benoit Legault/ La Presse) — Les données révèlent ainsi que le risque moyen de décès dans les cinq années qui suivent le diagnostic est passé de 14 % à 5 % depuis les années 1990. Ce risque était de 3 % et moins pour plus de 60 % des femmes dont le diagnostic est intervenu entre 2010 et 2015.
Ces chiffres, disent les auteurs de l’étude, sont très rassurants pour les femmes dont la maladie est détectée tôt, puisqu’elles peuvent espérer y survivre pendant longtemps. Les données aideront aussi à identifier les femmes dont le risque de décès demeure plus élevé, ajoutent-ils.
Cette amélioration est notamment attribuable à toutes les nouvelles armes dont la médecine moderne s’est dotée au cours des dernières années pour combattre le cancer du sein, a commenté le professeur Alain Nepveu, qui est entre autres chercheur à l’Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman de l’Université McGill. (…)