(Catherine Verdier/ Huffington Post) — Le malade est le plus souvent pris en charge sur le plan psychologique en complément des traitements parfois « lourds ».
Mais qu’en est-il du reste de la famille?
Que dire à ses enfants et avec quels mots? Leur annoncer une maladie grave n’a rien de facile et gérer leurs questions et nos inquiétudes relève d’un véritable tour de force.
Un cancer ne doit pas être un sujet tabou et devenir un secret familial sous prétexte d’épargner à l’enfant des inquiétudes inutiles. Ne rien dire et attendre la fin du traitement ou un âge plus avancé de l’enfant, ne servira qu’à l’angoisser inutilement. Car les enfants sont des « éponges » et ressentiront forcément la fatigue, l’inquiétude, la nervosité, les doutes. « Pourquoi maman crie tout le temps? Est-ce de ma faute? » « Pourquoi papa n’est pas là pendant aussi longtemps? Ai-je été méchant? ».
L’enfant risque de se sentir responsable des changements de comportement de son parent et coupable car il n’en comprendra pas le sens. (…)