(L’Express) — Ce n’est pas un remède miracle, et la FDA, l’agence américaine des médicaments, n’entend pas le faire croire. En autorisant, ce vendredi 6 janvier, l’utilisation à grande échelle du Leqembi, un médicament développé conjointement par les laboratoires japonais Esai et américain Biogen, elle espère néanmoins un ralentissement de la dégradation cognitive des patients atteints depuis peu par la maladie d’Alzheimer, qui affecte 6,5 millions d’Américains.
Les essais cliniques montrent bien que l’élaboration de ce médicament constitue « une avancée importante dans le combat contre la maladie d’Alzheimer », selon les mots de l’agence fédérale. En effet, 18 mois d’études menées sur près de 18 000 personnes ont montré une diminution du déclin cognitif de 27 % chez les patients traités.
Le Leqembi s’appuie sur un principe actif appelé lecanemab, dont l’action permet de réduire les plaques amyloïdes qui se développent autour des neurones des personnes malades et finissent par les détruire. (…)