Alzheimer : les collations sucrées ennemies des personnes prédisposées

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Les collations sucrées ont été associées à un risque plus grand de développer la forme tardive de l’Alzheimer. PHOTO : ISTOCK

(Radio-Canada) — Une association entre les collations sucrées et le risque de développer la maladie d’Alzheimer chez les personnes possédant l’allèle E4 du gène APOE a été montrée par des neurologues français.

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Alzheimer’s and Dementia (en anglais), ces nouvelles connaissances ouvrent la voie à une meilleure compréhension des liens entre facteurs de risques environnementaux et génétiques. Elles pourraient également permettre d’améliorer les stratégies de prévention des démences.

Il faut savoir qu’il existe deux façons de développer la maladie d’Alzheimer.

La forme dite sporadique est due à un ensemble complexe d’éléments touchant à la génétique, à notre environnement et à notre style de vie. L’allèle E4 du gène APOE est associé à cette forme, qui apparaît habituellement après 65 ans. Les résultats obtenus par la chercheuse Sylvaine Artero et ses collègues de l’Université de Montpellier concernent cette forme.

L’autre forme, celle qui est héréditaire, est beaucoup plus rare et représente 1 % de tous les cas. Une altération à trois gènes est associée à cette forme : les gènes PSEN1, PSEN2 et APP. Cette forme provoque les mêmes symptômes que la forme sporadique, mais peut se développer à tout âge. (…)

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