(Top Santé) — La mortalité infantile a chuté et l’espérance de vie s’allonge, selon les résultats du rapport Global Burden of Disease publié dans la revue médicale The Lancet qui révèle qu’un décès sur cinq dans le monde serait lié à une mauvaise alimentation.
Les chercheurs de l’Institut de mesure et d’évaluation de la santé (IHME) à l’Université de Washington à Seattle (États-Unis) ont publié leur rapport, the Global Burden of Disease sur l’espérance de vie et les causes de la mortalité dans le monde.
En 2016 sur les 54,7 millions de décès constatés dans le monde, 72% sont dus par des maladies non transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète, souvent liées au mode de vie (alimentation, activité physique, tabac, alcool, etc.).
La mauvaise alimentation, en particulier celle pauvre en céréales complètes, fruits et légumes, noix, poissons, et celle riche en sel serait en cause pour un peu plus de dix millions de décès (18,8%) mondiaux. « Les mauvaises habitudes alimentaires représentent le principal risque de mortalité », affirment les auteurs. De plus une glycémie et une pression artérielle élevée, l’obésité et un excès de cholestérol sanguin restent les dix principaux facteurs de risque de décès. (…)