(Davide Gentile/ Radio-Canada) — Chaque semaine, Nathalie Laforest prend part à des séances de vélo stationnaire avec un groupe de la région de Sorel. Et contrairement à ce que font la plupart des sportifs, elle s’entraîne à jeun. « Ça fait près de 23 heures que je n’ai rien mangé », dit la femme de 49 ans, qui pédale souvent le ventre vide.
Ses compagnons cyclistes constatent qu’elle a perdu beaucoup de poids depuis quelques mois.
« Il y a un changement physique incroyable », affirme une partenaire d’entraînement.
Le jeûne intermittent est une panacée pour certains et est inutile pour d’autres. Chose certaine, il gagne en popularité. Nathalie Laforest est devenue une adepte après avoir reçu un avertissement de sa médecin, en 2017. Elle pesait alors un peu plus de 250 livres.
« Elle me dit : « T’as essayé pas mal toutes les diètes, il te reste la chirurgie bariatrique ». Ça a été un choc », raconte-t-elle. (…)