(Claire Plan/ Marie Claire) — Selon une revue d’études, l’exposition accrue à la lumière artificielle aurait des conséquences néfastes sur nos rythmes biologiques. Celle-ci ralentirait la production de mélatonine par le cerveau, en plus de stimuler la production de cortisol, « l’hormone du stress ».
La pollution lumineuse, aussi nuisible pour la faune et la flore, que pour les humains ? Une revue d’études, parue le 15 juin 2023 dans la revue Science (payant) et relayée par Libération en atteste. D’après les résultats, l’exposition à la lumière artificielle via l’écran du smartphone ou les lampadaires urbains, augmenterait les risques de plusieurs pathologies graves en déréglant certaines fonctions du corps.
Pour les chercheurs, il existe « des meilleures manières de gérer la pollution lumineuse pour le bénéfice de la santé humaine, de la société et de l’environnement humain ».
Comme le souligne la recherche, certains pays – dont la France – ont déjà lancé quelques initiatives. Depuis octobre 2022, sur le sol français, les panneaux publicitaires doivent être éteints entre 1 heure et 6 heures du matin, peu importe la zone urbaine. (…)