(La Presse) — Dans le cadre de l’étude intitulée « Représentations sociales de la consommation de cannabis pendant la grossesse », la conseillère scientifique spécialisée à la direction du développement des individus et des communautés, Louise Pouliot, conclut que les femmes interrogées étaient « très peu informées des risques précis sur la santé ».
La chercheuse observe également que les consommatrices de cannabis se tournent alors vers les réseaux sociaux et tentent d’expliquer leur choix par « différentes logiques personnelles de consommation » plutôt que de s’ouvrir à des professionnels de la santé en raison du stigma associé à la drogue.
Pourtant, bien qu’on ne nage pas dans une abondance de preuves scientifiques sur les impacts du cannabis pendant la grossesse, certains risques ont été bien documentés, selon la professeure au service sur les dépendances de la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, Karine Bertrand. (…)