(David Riendeau/ Le Journal de Montréal) — Quand on a toujours été une personne débordante d’énergie comme Nathaly Pothier, il est difficile de concevoir que, du jour au lendemain, un geste aussi banal que s’habiller devienne un fardeau.
La vie de cette femme de 49 ans n’est plus la même depuis qu’un lupus érythémateux disséminé a attaqué son cœur en 2016. Cette maladie auto-immune chronique qui se caractérise notamment par des épisodes de fatigue accablante l’empêche de travailler ou même d’accomplir la plupart de ses activités quotidiennes. Malgré ses ennuis, elle demeure un modèle de résilience pour ses proches.
« La maladie décide de ce que je fais aujourd’hui. Même si, un matin, je me sens bien, je dois prévoir que ça puisse mal aller. Je vis une heure à la fois et cela demande beaucoup d’humilité », confie cette résidente de Québec auparavant si active.
La maladie a donné ses premiers signes en 2015. Nathaly ressentait de la douleur aux pieds, des maux de tête et de l’engourdissement au bout des doigts. La femme, habituée aux longues journées de travail, a mis cela sur le compte de la fatigue. (…)