Sexualité: quand le plaisir cède la place à la douleur

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Le tabou entourant cette condition aggrave leur détresse, mais des traitements, qui combinent suivi psychologique et exercices, peuvent venir à leur rescousse.

 

(Maude Faucher/ Chatelaine) — Assise sur une table d’examen, vêtue d’une simple jaquette bleue d’hôpital, je balance nerveusement les pieds en attendant la gynécologue. Quand la jeune médecin entre dans la petite pièce empestant le désinfectant, sa voix douce et son sourire parviennent à calmer un peu ma respiration. Elle m’invite à me détendre tandis qu’elle enfile des gants de latex.

À l’aide d’un coton-tige, elle exerce une légère pression à l’entrée de mon vagin. Je ressens alors un tel élancement, comme si on m’avait piquée avec une aiguille !

Je m’agite sur la table couverte d’un papier blanc. Après quelques secondes qui me paraissent une éternité, la gynécologue retire le coton-tige et me fait part de son diagnostic : vestibulodynie provoquée. (…)

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